
L'Echo le mag
Magazine des Jeunes Picards
Le come back des Com' Médias !
Les Com' Médias sont de retour pour la publication d'un numéro spécial "Etudiants fainéants"! Quelles facs bossent le moins ? Comment travaillent les étudiants ? A vous de le découvrir ! Comme la fainéantise vient avec l'été, on vous a concocté un repas frais et facile, un programme sportif pour éliminer tout le gras que vous avez accumulé cette année (et c'est rien de le dire) et toutes autres sorties, films et livres à regarder !
Soyez patient le numéro imprimé sort fin mai ! Mais comme un avant-goût, retrouvez nos articles terminés sur ce site ainsi que des vidéos de certains sujet traités ! Donnez nous votre avis !!!
De Lina Kelkoula.
Editorial
Etudiants fainéants... OU PAS ?
Au mois de mai “fais ce qu’il te plaît”. Nous autres, étudiants de Com&Médias avons suivi la tendance. Le temps d’un semestre, on s’est remués les méninges pour vous écrire un numéro spécial - enfin pas trop quand même, il paraît que les étudiants sont fainéants… Pas toujours facile de jongler avec le trio travail/études/sorties alors on VOUS a posé la question ! L’été arrive avec son lot de sorties/festivals on vous a concocté une petite sélection des “the place to be” made in Picardie. Et pour les kilos en trop (oui on t’a vu saigner le distributeur toute l’année) un programme de remise en forme, au top ! Pour saupoudrer le tout, on vous parle quand même de la rentrée et des grands changements qui s’opèrent à l’UPJV (faut être sérieux 2 minutes).
Convaincu ? Let’s go !
Clémence Drouet

Dossier : Etudiants, bosseurs ou glandeurs ?
TEMPS DE TRAVAIL
Combien de temps les étudiants consacrent-ils à leurs études ? Nous vous avons posée cette question dans notre sondage "Les étudiants n’en foutent pas une" sur le blog de L’Echo des Amphis. Voici les résultats !
(Comment) les étudiants travaillent ?
Il y aurait autant d'étudiants bosseurs que d'étudiants glandeurs à la fac... La tendance pencherait quand même plutôt vers les glandeurs : la majorité d'entre vous n'a que 20 heures de cours par semaine, ce qui n'est pas énorme, et presque tout le monde pense qu'il pourrait travailler plus. Relativisons ! La plupart d'entre vous trouve qu'il a beaucoup de travail et rares sont les étudiants qui sèchent régulièrement. On peut se demander si les travailleurs sont vraiment des bourreaux du travail? Ils bossent chaque semaine en moyenne trois heures et moins de trois fois à la BU.
Bosseurs VS glandeurs


On se défend !
Les 2 filières nominées pour recevoir l’oscar de la fainéantise sont… STAPS et Art ! Pourquoi ce stéréotype se généralise à ces 2 parties ? D’après les témoignages recueillis, ces fêtards aiment sortir et s’amuser, mais… comme toutes les autres filières ! La proportion de cours pratiques ne plaide pas en leur faveur, ce qui peut rendre, en apparence, les enseignements plus simples et moins sérieux. En fait, le travail intellectuel semble toujours plus “hardos” que le pratique, et a contrario plus ennuyeux. Qui a raison, qui a tort ? A vous de juger !
Les minis Confess’
Catheline, 19, L1 Art du spectacle
“Je n’ai pas entendu parler des clichés sur les étudiants en art. Peut-être qu’on dit qu’il y a des gens “bizarres”, ou “un peu à l’ouest”. Ce n’est pas pour autant qu’on ne bossent pas, sous prétexte qu’on fait beaucoup de travaux pratiques.”


Maxime, 23 ans, L3 APAS (Activité Physique, Adaptée et Santé)
“Il faut savoir que la filière STAPS est constituée de 3 branches distinctes, avec chacune leur particularité. Dans ma branche, on doit rendre un mémoire d’une centaine de page à la fin de l’année, ce qui n’est pas rien.”
De Pauline Dardenne et Mélanie Frérot.
ARGENT
L'étudiant, ce galérien...
Il ne faut pas se leurrer, être étudiant ce n'est plus ce que c'était, et Mai 1968 ça commence à dater. Ah la jeunesse... son insouciance et son énergie ! Beaucoup de nos pères nous l'envient, enfin plus tout à fait. Il n'y a pas si longtemps un soixante-huitard scandait sur une terrasse « entre deux manif' on s'en roulait un et on filait au concert le plus proche », puis il tempère « je n'envie pas les étudiants d'aujourd'hui ».
On va ressortir le rébarbatif et sempiternel « c'était mieux avant », mais oui, c'était définitivement mieux avant. Aujourd'hui, au-delà de passer ses jeudis soirs à St-Leu, l'étudiant picard, mais aussi français, est plus un galérien qu'autre chose. Il doit faire face à moult paperasses mais surtout à des vagues de stress énormes. L'étudiant français est vite responsabilisé, on lui confie une rame, sauf qu'on lui demande de naviguer à contre courant...
La houle se lève, celle de la crise. L'étudiant la subit de plein fouet ! Comme le vent lui lacère les joues... Les dépenses se déversent comme une pluie battante. Entre le loyer, les frais de transport, la nourriture, les factures diverses : l'étudiant peine à sortir la tête de l'eau. Et là encore les inégalités sont frappantes. Entre ceux qui se coltinent les canaux de sauvetage à 20€ le m² et les autres que rien n'arrête sur leur yacht étincelants payés par papa et maman... ne vous déplaise, nous voguons sur les flots de l'iniquité.

Alors les étudiants les moins fortunés, en plus de ramer, se mettent à cumuler les casquettes. À la fois sur les bancs de la fac, ils se voient changés en équiper polyvalent chez Mc Donald's, hôte(sse) de caisse à Match, ou encore diffuseur de prospectus. Des « métiers d'avenir » par lesquels nous devons tous passer, mais souvent fatiguants et peu valorisants. Qui plus est, l'étudiant est rapidement obnubilé par son job, et sa scolarité finit par passer au second plan. Il finit par sécher pour arrondir ses fins de mois ou pour s'accorder une heure de plus de sommeil. L'étudiant est submergé.
Or, il est bien connu que l'exercice d'une activité rémunérée est difficilement compatible avec les études. Les jobs étudiants sont la principale cause de l'échec scolaire à l'université. Malgré tout, les résultats de la quatrième édition du « baromètre de l'humeur des jeunes diplômés » révèlent que la confiance en l'avenir des jeunes diplômés français est en hausse. Alors étudiants fainéants ? À méditer.
De Anna Guillerm.
Sondage
Les étudiants n'en foutent pas une... Réagissez !
En pleine rédaction du nouveau numéro de l'Echo des Amphis, les L3 com/médias de l'UPJV d'Amiens se posent une question existentielle : qui sont les étudiants les plus fainéants ? Le sondage suivant nous permettrait de juger efficacement de ce mythe. Les réponses seront incluses dans notre dossier spécial étudiant. Merci d'y répondre et de faire tourner un max autour de vous !!
De Pauline Dardenne et Mélanie Frérot.
En conclusion...
C'est une croyance généraliste, et qui perdure, les étudiants sont des êtres fainéants, du moins dans le domaine du travail, voire même dans la vie en général.
Oui mais ! Les étudiants nous ont aussi prouvé qu'ils ne s'arrêtent pas aux portes de la fac. La vie étudiante ne se résume pas à quatre heures devant une copie dans un amphi au chauffage inexistant et sur un siège qui nous urge de sortir par inconfort. Être étudiant c’est aussi s’investir et assumer de nouvelles responsabilités, que ce soit dans la vie civile, associative ou même professionnelle. Au-delà de cela, le problème ne viendrait-il pas d’ailleurs ? Qu’est-ce que la fac, cette institution dans laquelle on s’engage pour au moins trois ans ? En surface, rien de plus que des salles de cours où nous sont délivrées les voies de l’élévation intellectuelle, censée permettre aux pseudo-décérébrés que nous sommes d’acquérir certaines compétences afin de pouvoir nous rendre utile dans la masse humaine que représente la société. En profondeur la chose se complique et même si ce principe louable reste le même, il est entaché par une organisation à l’ « obscure clarté ». Bref on est loin d’un quelconque dirigisme scolaire, trop loin peut-être. Ce laxisme faisant perdre au final toute once d’indice quant à la direction à prendre. La fac est une usine, destinée à former des jeunes gens bien pensant et compétents à la chaîne, sans personne pour les diriger. Un produit qui doit alors se fabriquer lui-même. Peut-être alors confondez-vous simplement fainéantise et désillusion. Lorsque l’on s’inscrit dans une institution qui nous promet le savoir mais sans vraiment nous en montrer la voie.
De Hugo Limousin